J'ai senti que le moment était venu de voler au secours de Mme la secrétaire d'État qui n'attendait que cela… Le mieux est parfois l'ennemi du bien. Dans une vie antérieure, j'ai bien connu l'activité des dons aux associations caritatives et leur gestion. On constate déjà les effets pervers de certaines dispositions de la loi « EGALIM », et je crains que ces amendements, en l'état actuel de leur rédaction, n'en créent encore d'autres. Au-delà du fait que les associations peuvent choisir les produits et les volumes qu'elles acceptent de reprendre quand elles font leur tournée de reprise, j'appelle votre attention sur deux gros points de vigilance : premièrement, cela supposerait que l'association fasse un tri des déchets par enseigne, sachant que jamais une grande surface n'acceptera de gérer les déchets d'un concurrent ; deuxièmement, l'obligation de gérer et de reprendre les déchets sur le lieu de redistribution entraînera des transports supplémentaires, donc une pollution supplémentaire, car il faudra peut-être organiser, en plus des tournées de collecte des inventées, des tournées de collectes inversées pour les « indonnés »…