C'est d'autant plus beau que c'est cette approche que j'ai choisie dans le secteur textile avec le « fashion pact », mais également dans la lutte contre le suremballage plastique. Par ailleurs, comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, nous devons essayer de fonder nos décisions de politique publique sur des évaluations rigoureuses, : or c'est précisément ce que vous avez fait dans le rapport que vous avez réalisé avec Mme Graziella Melchior.
Toutefois, ces dispositifs de labellisation ne doivent pas relever du législatif, sous peine de faire des lois bavardes, beaucoup moins lues et beaucoup moins utilisées. La France s'est déjà dotée d'un pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire. Nous devons veiller à y intégrer cette proposition et à la décliner par une méthode. C'est ce que j'ai fait lorsque, plutôt que de chercher à imposer certaines normes par le haut, j'ai lancé la campagne « Longue vie à nos objets », qui appelle à un changement culturel très profond. Votre proposition s'inscrit exactement dans cette démarche : consommer autrement, changer nos rapports à la production. Mais cela ne passe pas par la loi.
Je vous demande donc de retirer ces amendements, mais en rien d'abandonner ce que vous proposez.