Je m'étais déjà posé la question concernant votre premier amendement : quel est l'intérêt, pour une grande surface ou un commerce en général, de ne pas donner des produits quand on a la possibilité de le faire ? J'irai plus loin : quand on donne un produit, on récupère deux tiers de sa valeur. À partir du moment où vous le soldez à plus de 34 %, il devient plus avantageux de le donner. Dès lors que les conditions sanitaires notamment sont remplies, l'entreprise a économiquement tout intérêt à donner, et elle le fait. Si l'on se fie à la rationalité de nos agents économiques, il paraît superfétatoire d'ajouter ces dispositions à la loi. S'ils ne donnent pas, c'est parce qu'une raison, sanitaire ou réglementaire, le leur interdit. Voter votre amendement reviendrait à créer des contraintes superflues, au risque même de provoquer davantage de stress au sein des équipes dans les rayons et les réserves.