Je voudrais témoigner des grandes difficultés qu'éprouvent les banques alimentaires, les épiceries sociales et solidaires et les réseaux du Secours catholique, qui organisent la distribution de dons au bénéfice des plus démunis. Ils manquent en permanence d'articles de première nécessité et de produits d'hygiène, pour les raisons que l'on connaît : tout le monde en a besoin. Du coup, les stocks des épiceries sociales sont toujours dégarnis. Les organismes s'en plaignent, évidemment ; il convient d'y remédier. Cela peut aussi tenir au fait que les grandes surfaces déstockent dans le cadre du tri « 5 flux » et envoient les produits dans d'autres circuits. Le don n'est pas toujours la meilleure solution ; on nous dit parfois que c'est la voie la plus compliquée.