L'organisation est très variable d'un ministère à l'autre. La seule exigence que nous avons et que nous mettons en oeuvre, c'est que les réunions au plus haut niveau se passent maintenant systématiquement avec le chef de projet désigné, qui rapporte, qui explique et qui partage ses difficultés sans filtre. Lorsqu'il y a un arbitrage à rendre, il doit repartir avec la décision pour la présenter à toute sa hiérarchie, ce qui permet d'adapter l'organisation en tant que de besoin. Les chefs de projet sont soit dans des équipes intégrées, soit en coordination fonctionnelle. Il n'y a pas un modèle unique.
En revanche, nous sommes exigeants sur le fait que c'est le chef de projet qui porte et qui rapporte, même si sa hiérarchie assiste à la réunion. C'est lui qui présente ce qui avance ou non, et explique pourquoi. C'est comme cela que nous avons bâti le dispositif, même s'il peut y avoir des différences parce qu'il faut laisser de la souplesse en fonction des administrations concernées. Mais tous les chefs de projet, notamment des réformes que je vous ai citées, viennent aux réunions à l'Élysée et à Matignon.