La tâche du parlementaire est difficile, parce que nous avons une administration extrêmement solide, sûre d'elle-même, et qui a besoin de temps et de préparation pour admettre une modification, même à la marge. Nous le constatons régulièrement. Nous avons une nouvelle culture à promouvoir, celle de la co-construction entre le sachant et les citoyens. Ce que je trouve très intéressant dans la mission et dans l'objectif poursuivi, c'est de mettre le député à « portée d'engueulades » du citoyen. Nous voulons savoir ce que nous votons, comment cela est ressenti, et l'assumer en pleine responsabilité. Comment pensez-vous que nous devrions agir pour nous replacer dans ce rôle local, qui nous revient aussi, pour faire vivre la loi et lui ôter son côté abstrait de l'hémicycle et des sphères supérieures pour revenir sur le territoire ?