Or, vous le savez bien, pour de nombreux fonctionnaires dont les primes représentent une part importante du revenu global, il s'agit d'une réelle avancée.
Vous avez toutefois raison, madame la présidente Rabault, si l'on appliquait les règles de calcul telles qu'elles sont présentées, le résultat ne serait pas acceptable. C'est précisément ce que nous avons dit, le Président de la République, le ministre de l'éducation nationale et moi-même. Nous n'appliquerons donc pas ainsi ces règles à la carrière d'enseignant ; nous veillerons en revanche à ce que le niveau des pensions des enseignants soit garanti et comparable à celui des cadres de catégorie A de la fonction publique.
Comment procéderons-nous ? En revalorisant dans le temps, progressivement, année après année, les traitements et les rémunérations des professeurs.