Nous avons adopté, il y a quelques minutes, un amendement important ouvrant l'accès, en open data, aux informations sur les substances telles que les perturbateurs endocriniens employées dans la fabrication des produits. Par ces trois amendements, je propose d'aller plus loin dans l'information aux consommateurs en instaurant, à l'image de ce que nous avons créé il y a quelques mois avec le Nutri-Score, un pictogramme permettant au consommateur de disposer d'une information lisible et fiable, l'éclairant sur les risques sanitaires présentés par les produits de consommation. Ce pictogramme relatif aux perturbateurs endocriniens se déclinerait en trois couleurs, correspondant aux trois catégories prévues par l'ANSES : perturbateur suspecté, présumé ou avéré.
Pourquoi déposer trois amendements ? Le premier, no 2366, rendrait ce pictogramme obligatoire pour tous les contenants. Le deuxième, no 2367, ne le rendrait obligatoire que pour les contenants alimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques – cela rejoindrait le périmètre de la mission d'information commune sur les perturbateurs endocriniens présents dans les contenants plastiques qui a rendu son rapport la semaine dernière, cet amendement reprenant d'ailleurs l'une de ses recommandations. Quant au troisième amendement, no 2368 , il serait beaucoup plus souple puisqu'il ne s'agirait que d'un pictogramme volontaire, qui concernerait tous les contenants, mais sur la base du volontariat.
J'espère évidemment que le plus strict de ces trois amendements sera adopté. À défaut, le plus souple représenterait tout de même une avancée importante pour les consommateurs.