Nous remarquons également l'adoption d'un article 2 octies prévoyant que la pension de réversion n'est pas due en cas de condamnation du conjoint survivant pour violences commises sur l'autre conjoint. Si le sujet a été très peu abordé dans notre assemblée, cela semblait en effet un comble que l'auteur des violences puisse en bénéficier. Cette disposition peut être rapprochée de la suppression, annoncée dans le cadre du Grenelle, de l'obligation alimentaire de l'enfant vis-à-vis du parent meurtrier.
En définitive, mes chers collègues, parce que l'insoutenable compteur des victimes de violences conjugales ne ralentit pas, nous voterons en faveur de cette proposition de loi qui constitue, selon nous, une avancée, en même temps qu'un symbole de notre capacité à nous unir de manière transpartisane pour combattre l'intolérable.