… j'organise donc dans notre département, monsieur Favennec Becot, des ateliers citoyens destinés à élaborer, avec les administrés, des propositions que je soumets ensuite à l'Assemblée. C'est une façon très concrète de renforcer le lien de confiance entre les élus et les citoyens – ce qu'on appelle la démocratie participative. Tout au long de l'année, des Mayennais de tous horizons – salariés, bénévoles associatifs, élus, professions libérales, retraités, agents du service public, étudiants… – ont pris le temps, le samedi matin, de confronter leurs points de vue et de formuler des préconisations. Ma proposition de loi est issue de ces ateliers citoyens, et je suis très fier de la défendre devant vous.
Que nous disent nos concitoyens, dans ces ateliers comme partout en France ? Tout d'abord, ils nous disent qu'il y a urgence à agir. La loi de 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé, dite loi santé, a certes réformé le numerus clausus et les études médicales, mais nous n'en verrons les effets que dans dix ans, alors que la présence médicale atteindra un creux démographique très bientôt, dès 2025. Nous ne pouvons pas nous contenter de faire le dos rond, et advienne que pourra ! C'est maintenant qu'il faut trouver des solutions.
Ensuite, les citoyens nous recommandent d'interroger l'ensemble des mesures d'incitation financière prises par les gouvernements successifs – quel que soit leur bord – depuis de nombreuses années. En effet, tout a été essayé, …