Deuxième enjeu : comment associer les patients et les représentants des usagers à la définition des politiques locales de santé ? Aujourd'hui, ils ne sont pas invités dans les CPTS. L'article 2 de la proposition de loi – que vous avez aussi rejeté – propose d'y remédier. Je vous soumettrai donc un amendement de rétablissement.
Le troisième enjeu renvoie au dossier médical partagé, DMP, dont chacun appelle à systématiser la mise à jour. Je vous proposerai d'aller en ce sens en adoptant l'article 3.
Enfin, les articles 4 et 5, que la commission a modifiés, traitent de la prévention. Je propose notamment que la télémédecine soit orientée vers cet impératif.
Je voudrais enfin, en conclusion, rappeler que ce qui est en jeu, c'est la survie de notre pacte social, de notre pacte républicain. L'accès de tous à la santé cimente notre cohésion nationale. Nous le constatons chaque jour depuis des mois. Nous avons la responsabilité de proposer des mesures concrètes car nous ne pouvons pas décevoir, sauf à prendre le risque d'aggraver les inégalités entre les territoires et entre les Français. À mes yeux, cette proposition de loi dépasse les clivages politiques ; elle est républicaine en ce qu'elle permettra de restaurer la confiance de nos concitoyens dans le modèle social qui doit aujourd'hui être sauvé.