Le docteur Delatte, outre qu'il s'oppose à la régulation, conteste l'idée même de zones sur-denses, voire denses. Mais, docteur Delatte, l'article 1er que vous avez repoussé en commission propose justement d'objectiver les réalités médicales en France en créant un indicateur territorial de l'offre de soins, qui nous permettra de sortir du débat sur la réalité des zones sur-denses et sous-denses grâce à l'établissement d'une carte de France sérieuse, fondée sur la réalité médicale de l'offre de soins. Pourquoi refusez-vous l'idée d'une carte claire, transparente, simple, accessible, qui serait un vrai outil de pilotage des politiques publiques ? Pourquoi avez-vous peur de cette carte de France ? Car c'est de cela qu'il s'agit. Chaque fois que nous vous répondons, vous écartez nos objections d'un revers de main et trouvez de nouveaux arguments. N'ayons pas peur, affrontons ensemble les réalités médicales en France ! Il y a urgence.
Deuxièmement, je tenais à revenir sur la place des usagers dans le système de santé. Vous nous dites que les usagers pourront être associés à l'élaboration du projet des CPTS, pourvu qu'ils le demandent. Nous proposons de renverser cette logique, car nous considérons que les usagers ont leur place dans la construction du projet territorial de santé. La proposition de loi prévoit donc noir sur blanc que, là où existent des associations locales d'usagers – qui sont très nombreuses dans certains départements, comme la Mayenne, …