Il est défavorable, pour la simple et bonne raison que dissocier médecine et prévention est un non-sens. La définition actuelle de la télémédecine recouvre la prévention, qu'elle soit primaire, secondaire ou tertiaire. Les projets et activités de télémédecine relatifs à la prévention peuvent dès aujourd'hui bénéficier des avancées conventionnelles, en l'occurrence un remboursement de droit commun, et d'un accompagnement par les agences régionales de santé. La disposition que vous proposez serait contre-productive en ce qu'elle rendrait la téléprévention plus difficile en l'enfermant dans un cadre réglementaire et financier ad hoc, dérogatoire par rapport au droit commun, forcément moins lisible et probablement moins souple.