Vous souhaitez, monsieur Colombani, que nous menions une réflexion sur la reconversion des médecins urgentistes en médecins généralistes dans les territoires fragiles. Ce genre de parcours est d'ores et déjà possible, et vous n'êtes pas sans savoir que la médecine d'urgence est une spécialité en tension, confrontée, elle aussi, à des besoins croissants. Elle requiert en outre des compétences spécifiques et approfondies. La voie que vous proposez pour lutter contre les déserts médicaux ne nous semble pas devoir être privilégiée, d'autant que d'autres mesures ont été mises en oeuvre pour valoriser les carrières des médecins qui font le choix d'exercer dans les territoires fragiles. Pour ces différentes raisons, l'avis est défavorable sur l'amendement comme sur le sous-amendement.