Le texte initial de l'amendement adopté en commission imposait l'intégration systématique de la date de péremption et du numéro de lot dans les codifications d'information des denrées alimentaires, afin d'éviter que les produits ne soient retirés des rayons au dernier moment, et que les associations ne croulent sous des montagnes de denrées périmées.
La rédaction actuelle rend seulement possible cette intégration, afin, selon les termes du rapport, « de ne pas faire peser de charges trop lourdes sur le commerce alimentaire ». Cette simple faculté n'est pas à la hauteur des enjeux, d'autant que le coût des investissements nécessaires est très inférieur aux gains attendus si toute la filière se voyait imposer cette intégration.