Il devait accompagner, pendant quelques années, les éventuels perdants de la réforme – qui sont une minorité, comme l'a rappelé à juste titre M. le ministre. L'État ne trahit donc rien du tout en mettant fin à une mesure qui, dès l'origine, était temporaire.
Deuxièmement, sur le fond, il faut garder à l'esprit la manière dont a été conçu le nouveau régime de micro-BA. Il était initialement prévu d'appliquer aux revenus des agriculteurs concernés un abattement de 87 % – je parle sous le contrôle de Mme Valérie Rabault, la précédente rapporteure générale de la commission des finances.