À moins de considérer qu'il n'y a que les salariés du secteur privé, les fonctionnaires et les agents hospitaliers qui ont accès à la formation, cela sur leur temps de travail, ce qui est bien normal, vous procédez ici à une discrimination des chefs d'entreprise qui est loin d'être positive.
Les chefs des petites entreprises ont aussi le désir, l'obligation de se former. Supprimer le crédit d'impôt pour la formation des dirigeants d'entreprise tel qu'il était prévu est une erreur parce que chacun a besoin, aujourd'hui, de remettre à niveau ses compétences, de connaître l'évolution des techniques, des logiciels… Un chef d'entreprise, en effet, ne peut pas être déconnecté du marché de la formation, quelle que soit la taille de son entreprise.