Je tiens à saluer le triplement des moyens prévus pour la formation des jeunes décrocheurs et des demandeurs d'emploi peu qualifiés. Ces crédits s'élèveront à 500 millions d'euros, tandis que le plan d'investissement compétences doit monter en puissance avec la réforme de la formation professionnelle, pour un montant de 15 milliards d'euros sur cinq ans.
Le décrochage n'est pas un phénomène uniforme et homogène. Il se matérialise par autant de trajectoires et d'histoires de vie qu'il y a d'individus concernés, et s'explique par une combinaison de facteurs de risque, internes et externes. La réponse ne peut donc pas être uniforme. Le plus difficile, notamment pour les parents, est d'inciter les jeunes décrocheurs à retourner dans un système de formation qui leur plaît.
Outre les moyens alloués par le Gouvernement – ils sont nécessaires pour aider ces jeunes à trouver leur voie – ne faudrait-il pas régler les difficultés qui résultent de la multiplicité des intervenants ? Elle ne permet pas aux parents d'avoir une visibilité claire. Ne devrait-on pas également traiter les problèmes associés à la consommation de cannabis, qui entraîne le décrochage ou est liée à ce phénomène ?