Permettez-moi de rappeler que, depuis sept ans, je préside l'Institut national de l'économie circulaire – INEC – , dont le conseil d'administration est composé d'experts, de représentants d'entreprises privées, de collectivités et d'universités. Par conséquent, je dois probablement être le relais d'un lobby, et je l'assume. Mais je pense avoir démontré mon indépendance, car je suis avant un tout député, un élu de la nation, et mes prises de positions sont toujours le reflet des engagements que j'ai pris devant de mes électeurs.
Par le biais de cet amendement, je propose d'accélérer de deux ans la mise en place d'une filière à REP pour les textiles sanitaires, constitués par exemple des bandages et des couches jetables utilisées à différents moments de la vie. Nous en jetons à la poubelle 34 kilogrammes par an et par habitant. Si nous prenons trop de temps pour créer cette REP, nous retardons la possibilité de résoudre un problème majeur qui pèse notamment sur les collectivités.