L'extension des consignes de tri, dont nous avons déjà beaucoup parlé, soulèvera ces prochaines années un enjeu grandissant de recyclabilité des emballages. Nous devons nous en emparer. Pourrions-nous accepter que certains industriels choisissent encore de produire des emballages non recyclables ? En majorité pour des raisons de marketing, certains utilisent des matières qui non seulement ne sont pas recyclables, mais encore perturbent les machines de tri. Malgré les éco-contributions des producteurs, la collectivité et l'environnement subissent in fine les conséquences de l'enfouissement et de l'incinération. Nous devons faire le maximum pour abolir les emballages en plastique non recyclable, ne serait-ce que pour préserver la matière et limiter nos besoins en pétrole. Au-delà des nombreuses avancées que comporte le texte en matière d'éco-conception et de recyclabilité, nous proposons de tracer la trajectoire d'une pénalité visant spécifiquement les emballages en plastique non recyclable, qui soit réellement dissuasive et qui donne une visibilité aux industriels sur les transformations qu'ils doivent opérer. Notre proposition permet de mettre l'accent sur ce problème particulier, qui me paraît être de premier plan.