J'achève ici mon neuvième discours de l'automne – devenu l'hiver. J'ai vraiment le sentiment d'avoir été au coeur d'une expérience politique inédite dont l'histoire retiendra, j'en suis sûr, qu'elle a été une vraie période de transformation de la France. Je sais aussi que je vous laisse entre de bonnes mains, celles de Laurent Saint-Martin, un capitaine d'équipe de rugby dont je ne suis pas très éloigné philosophiquement. Il saura parfaitement vous conduire sur ce terrain de jeux. Il est désormais temps que nous achevions nos débats par un vote favorable sur le projet de loi de finances pour 2020. Comme disait quelqu'un, je vous dirai simplement « au revoir » et – étant un habitué, quelqu'un l'a fait observer dans cette enceinte, des blagues à deux balles – « noyeux Joël » !