Si certains textes de loi cheminent sur la ligne de crête du combat d'idées, la logique du consensus politique devrait prévaloir pour d'autres, par exemple pour le projet de loi engagement et proximité, qui, selon vos propres termes, monsieur le ministre, devait répondre aux attentes des élus locaux et résoudre la crise de l'engagement citoyen. Il devait en sus corriger un certain nombre d'« irritants », pour reprendre une expression en vogue, de la loi NOTRe.
Or, à l'issue de nos débats, force est de constater que le chemin pour parvenir à ce consensus fut long et semé d'embûches. La faute en revient à la majorité, qui, notamment sur la question de l'eau et l'assainissement, n'a cessé, contre vents et marées, de maintenir une position fermée et pleine de contradictions.