– Il est vrai que le modèle du scientifique en chef est plutôt anglo-saxon. Le gouvernement du Québec a décidé de créer ce poste suite à des rencontres avec des collègues israéliens. Le ministre de l'époque était en effet rentré au Québec en indiquant qu'il souhaitait qu'un tel dispositif soit mis en place chez nous. Au départ, le but était de disposer d'une personne susceptible d'être contactée pour avoir des réponses rapidement, plutôt que d'avoir à solliciter différentes personnes en fonction du sujet. L'idée était que cette personne soit responsable de la collecte des informations nécessaires auprès de ses collègues et puisse les synthétiser afin de formuler des recommandations.