– Je retiens notamment de votre exposé l'idée du conseil scientifique resserré. Nous avons évoqué le scientifique en chef, c'est-à-dire un dispositif composé d'une seule personne, placée auprès du gouvernement. Vous venez de nous présenter l'intérêt d'un conseil scientifique très resserré, autour de 7 à 8 personnes. Je le confirme, pour avoir fait partie de la première version du conseil scientifique, qui était beaucoup plus large, mais aussi beaucoup moins efficace.
Je retiens également la notion d'incertitude, qu'il est difficile de faire passer auprès d'un gouvernement. On sait qu'il en existe plusieurs interprétations possibles : elle peut être intrinsèque ou due à notre façon d'évaluer au regard de notre manque de connaissances. Pourrais-tu citer des exemples dans lesquels la question de l'incertitude était particulièrement importante ?