– Si vous n'avez pas d'autres questions ou réponses à formuler, je vais maintenant donner la parole à M. Émilien Schultz, qui n'est pas inconnu au sein de l'Office parlementaire puisque nous avons déjà eu l'occasion de le rencontrer lorsqu'il a coordonné avec Michel Dubois, un numéro de la revue d'histoire de la recherche contemporaine du CNRS consacré à l'OPECST, paru très récemment, ce dont nous sommes reconnaissants. Certains membres de l'Office vous ont entendu en petit comité en octobre 2017, ce qui ne vous empêche aucunement d'intervenir aujourd'hui dans un cadre plus ouvert. M. Schultz, après une agrégation de physique, a présenté une thèse de sociologie des politiques scientifiques sur le financement de la recherche en France, en particulier sur la création de l'ANR. Dans ce contexte, il a rencontré l'ancien président de l'Office, Jean-Yves Le Déaut, ce qui l'a conduit à s'intéresser à notre Office, finalement encore peu connu des sociologues. Vous avez, M. Schultz, suivi quasi intégralement l'enquête de l'OPECST portant sur les nouvelles biotechnologies, dont les deux co-rapporteurs étaient Jean-Yves Le Déaut et Catherine Procaccia. Je crois savoir que vous menez actuellement des recherches sur les innovations thérapeutiques en cancérologie à l'institut Gustave Roussy et que vous continuez par ailleurs à vous intéresser à l'Office, en particulier pour les enjeux d'innovation en santé. M. Schultz, au vu de vos travaux et de cette séance, quel regard de sociologue portez-vous sur cette institution et plus généralement, si vous le souhaitez, sur le conseil scientifique auprès du politique ?