Ce que dit Clément s'est vérifié aussi à la radio. Nous étions vraiment le relais de l'information pratique auprès des populations : « Puis-je emmener mon enfant à l'école ? Nous n'avons pas d'information. Je vis à côté du site. Puis-je aller au travail ? Est-ce qu'il y a des consignes de confinement ? ». Pour le confinement, nous n'avions pas encore reçu l'information. Nous avons essayé de répondre tant bien que mal, mais nous n'avions pas les informations essentielles en temps et en heure, dans les premières heures de l'incendie.
Cela rejoint aussi le sujet des fake news qui ont eu le temps de proliférer, parce que nous n'avions pas d'information à communiquer. Nous n'avons pas eu d'interlocuteurs tout de suite, comme ATMO Normandie. Nous les avons rapidement contactés, on nous a vite renvoyés vers la préfecture mais celle-ci ne nous communiquait pas d'information sur la qualité de l'air. La communication officielle d'ATMO Normandie est arrivée plus tard.