L'ATC existe depuis plus de 35 ans et a été fondée dans le cadre du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). Nous avons trois missions : une mission d'information, une mission de formation et une mission d'expertise.
Nous avions été sollicités lors du premier accident en 2013 et nous avions fait des premières remarques. La ministre de l'environnement, Mme Delphine Batho, avait infligé à Lubrizol une amende « colossale » de 4 000 euros pour ce premier accident ! Nous avions également proposé la formation dans le cadre du Conseil national de la protection civile (CNPC), puisqu'en situation de crise, nous nous devons de transmettre les connaissances. Nous avions proposé aux pompiers de suivre les formations. Aujourd'hui, nous n'avons eu aucune demande de formation par ces institutions.
Je m'interroge sur la méthode décisionnaire de l'administration et des exécutifs. Cela répond un peu au principe de précaution. Aujourd'hui, nous en sommes toujours au même point.