Ce n'est plus la peine de faire des mesures dans l'air ambiant. C'est trop tard, nous mesurerons juste la pollution locale. Nous n'aurons bien sûr plus l'effet de la pollution. En revanche, dans l'organisme humain, je laisserai mes collègues médecins répondre, mais il semble évident que oui.
Ensuite, les organismes officiels mesurent des paramètres officiels, que ce soit l'INERIS, les réseaux ATMOS ou autres. N'oublions pas les chercheurs qui peuvent aller mesurer des choses qui ne sont pas normatives, notamment les concentrations en particules fines ou ultrafines. Actuellement, les réseaux officiels n'ont pas les moyens de le faire. Ce n'est pas inscrit dans leurs missions. C'est donc la mission de la recherche, voire dans certains cas d'industriels qui commencent à se lancer là-dedans. C'est extrêmement important. Nous ne pouvons pas tout baser sur les résultats des ATMOS et de l'INERIS, qui n'a ni les moyens ni les compétences d'aller faire des travaux de recherche sur tout ceci.