Nous avons cinq ou six camions en France répartis sur le territoire, qui sont théoriquement équipés d'un certain nombre d'appareillages pour faire des analyses sur site et des prélèvements. Je crois savoir qu'ils ne sont pas tous opérationnels sur l'ensemble des quatre risques NRBC.
Peut-être que je me trompe, mais cela mériterait peut-être de demander à la Direction générale de la sécurité civile les états de service du camion de Nogent-le-Rotrou, pour savoir si, comme celui de Marseille, il intervient régulièrement pour identifier les toxiques des incidents industriels.
Quant aux identifications des odeurs, nous pouvons très bien analyser et identifier celles qui persistent à Rouen. C'est mon métier ainsi que celui de mes collègues. Il suffit de le souhaiter. Si vous allez sur le site de Lubrizol, il y a une odeur âcre épouvantable. Elle y est encore aujourd'hui. À l'odeur d'hydrocarbures s'ajoute un produit que nous n'avons même pas encore identifié, qui est dispersé pour couvrir les odeurs de telle manière que les gens ne les sentent plus, ce qui est encore pire, parce que quand nous les sentons, nous nous en protégeons.