Merci monsieur Le Déaut d'être parmi nous ce matin. J'aurais plusieurs questions. Qui était le président de la commission d'enquête sur AZF dont vous avez été le rapporteur ? À l'époque de votre mission de rapporteur sur la suite d'AZF, quelles difficultés aviez-vous rencontrées ? Vous aviez, à l'époque, fait 90 propositions. Nous aimerions vous entendre sur la culture du risque. Pensez-vous qu'elle a vraiment progressé depuis 2001 ? Votre rapport avait été également une source d'inspiration pour la loi dite « Bachelot » et notamment les plans de prévention des risques technologiques (PPRT). Selon vous, ces PPRT prennent-ils en considération l'ensemble des éléments qui vous semblaient importants ? Ou bien, au contraire, certaines insuffisances demeurent selon vous ?
Concernant la communication et l'information à la population, dans vos recommandations sur la gestion des crises par l'État, une chose frappe. Vous dites qu'il faut réaliser des exercices réguliers, associer les populations aux exercices, moderniser et compléter le Réseau national d'alerte. Comment expliquez-vous que plus de 15 ans après, ces sujets ne semblent pas avoir évolué ?
Par ailleurs, sur les effectifs des installations classées, il apparaît très difficile d'avoir des chiffres stables, exclusifs et complets. Avez-vous été confronté à cette même difficulté à l'époque ? Et diriez-vous qu'un enjeu persiste en la matière ?