J'ai noté la première question sur le moment où j'ai fait l'interview à Libération. À l'époque, nous n'avions pas connaissance des causes de l'accident et actuellement, nous n'avons toujours pas connaissance des causes de l'accident. C'était un des sujets et je faisais aussi référence dans cet article à une journée de grève que nous avions fait un an auparavant pour alerter de l'importance de préserver cette chaîne de l'Inspection, qui était à l'époque menacée par une réforme de l'État. Nous continuons à défendre cette chaîne de l'inspection et nous aimerions bien connaître les causes de l'accident. Cela reste quand même une énigme.
Il y avait une question sur le manque d'effectifs. Nous ne sommes pas forcément assez nombreux pour faire l'ensemble des inspections, l'ensemble des instructions de dossiers qui sont devenus plus complexes avec l'autorité environnementale. Pourra-t-on augmenter les effectifs ? Si c'est possible, tant mieux et sinon, il faut au moins fixer des priorités sur ce qui est le plus important. Notre message est que si l'on ne peut pas augmenter les effectifs, il faut travailler différemment, il faut mettre une structure qui soit plus efficiente et qui permette, avec le même nombre de personnes, de faire plus d'inspections et fixer des priorités.