Pour les indemnités au niveau de l'artisanat, il faut tout d'abord rappeler que lors de la toute première réunion, Lubrizol n'avait même pas imaginé qu'il pourrait traiter une multitude de petits dossiers. Sauf que pour nous, c'était la priorité. Je peux le dire une nouvelle fois, le secrétaire général de la préfecture est monté au créneau en disant : « Non ! Les artisans doivent être indemnisés, même pour des petits montants ». Cela a été très bien fait mais au départ, pour Lubrizol, c'était un peu inimaginable, parce que cela allait faire un grand nombre de dossiers.
Une note me dit qu'au 27 novembre, nous étions sur un montant moyen de 1 750 euros. Cela peut paraître faible, néanmoins quand vous êtes une entreprise artisanale de petite taille, vous avez parfois un ou deux collaborateurs. Je crois que nous sommes sur des moyennes de 800 euros maximum par jour.
Pour l'artisanat, nous rentrons pour le moment dans les enveloppes. Je pense que c'est beaucoup plus compliqué pour mes collègues à côté.
Je voudrais juste revenir sur l'attractivité sur le territoire. Je le dis et je le répète, l'impact a été fort bien sûr, il est inconcevable que nous n'ayons pas ce regard privilégié sur Rouen mais il faut aussi que nous élargissions ce regard en termes d'attractivité. Pourquoi ? Parce que j'ai aussi eu des retours de mon collègue de Forges-les-Eaux, où ils ont fortement senti l'impact sur l'attractivité touristique. Il faut que nous élargissions un peu le panorama.
Quant aux acteurs, je pense que ce sont des acteurs de la proximité, des acteurs rouennais comme la Métropole, la Chambre des métiers et la CCI. Nous sommes les acteurs qui peuvent accompagner cette attractivité.