Ce prix fait partie des informations que nous devons donner au Gouvernement d'ici à la mi-2021. La construction de six EPR permettra d'assurer un coût légèrement moindre à celui du mégawattheure produit en construisant des centrales à gaz, en retenant un prix du carbone raisonnable. La production à base de gaz est pilotable, disponible à la demande, ce qui en fait, pour nous, le seul véritable concurrent du nucléaire.
Nous pensons très sincèrement que les énergies renouvelables et l'énergie nucléaire sont complémentaires. C'est pourquoi dans notre cahier d'acteur, rendu public mi-2018, lors de la préparation de la PPE, nous avons adhéré sans avoir besoin d'injonction à l'idée que l'évolution du mix énergétique français aboutisse à la fin de vie de quatorze réacteurs, y compris les deux de Fessenheim, d'ici à 2035, afin de satisfaire l'objectif de la loi. Énergies renouvelables et énergie nucléaire sont complémentaires dans le cadre d'une électricité décarbonée. Si nous ne construisons pas de centrales nucléaires, nous ferons des centrales au gaz, et le Gouvernement a plusieurs fois déclaré qu'il n'était pas question d'en construire d'autres, en dehors de la centrale de Landivisiau qui répond à un besoin très ponctuel en Bretagne.