Je vous remercie de cette réponse, madame la secrétaire d'État : elle permet de clarifier le décret du 28 août 2019 et facilitera son application par les acteurs locaux dans le cadre des réunions techniques préparatoires à l'élaboration de nouveaux travaux de rénovation ou de protection des berges.
Comme vous l'avez souligné, les arbres peuvent réduire le risque d'inondation, mais ce n'est pas toujours le cas. En tout état de cause, leur coupe ne doit pas être systématique – je me félicite que vous l'ayez indiqué. En contrepartie, le gestionnaire doit en effet s'engager à maintenir des arbres non dangereux ou à replanter des essences compatibles avec la protection des cours d'eau, dans le cadre d'un programme d'entretien pluriannuel.
Ma question et votre réponse permettront aux acteurs locaux d'être plus efficaces dans la recherche du juste équilibre entre la prévention des inondations et la protection de la biodiversité.