Elle porte sur l'application du plan famille.
La présentation de ce plan, en octobre 2017, s'est fait en amont de la préparation de la loi de programmation militaire pour 2019-2025, et la consultation des militaires dans leurs unités n'est intervenue que dans un second temps, au début de l'année 2019. En tant que parlementaires, nous ne disposons pas encore des remontées enregistrées à l'occasion de cette consultation, et cela alors que nous sommes en train d'évaluer la mise en oeuvre de ce plan et, surtout, de préparer la suite des actions à mener en vue d'améliorer la vie quotidienne des militaires et de leurs familles.
Les éléments que nous avons à notre disposition confirment néanmoins l'existence de contraintes particulièrement sensibles – déjà évoquées lors des questions précédentes.
La première concerne les structures d'hébergement des militaires et l'accès au logement dans les zones tendues – qui reste une priorité. Vous nous avez apporté des précisions concernant le montant des crédits inscrits au titre des hébergements militaires ; qu'en est-il de leur engagement ? Où en sommes-nous, concrètement, dans la volonté d'accroître l'offre d'hébergement des militaires et de leurs familles, en particulier dans les zones tendues ?
Autre question majeure, celle de la garde des enfants. Vous nous avez répondu au sujet de l'augmentation annoncée de 20 % des places en crèche. Encore faudrait-il signaler que c'est loin de répondre aux besoins exprimés, puisqu'une telle augmentation ne profiterait qu'à quelque 4 300 enfants ; seule 7 % de la population des 0-3 ans de la communauté militaire pourrait être accueillie. Il reste donc beaucoup à faire.
Puisque le sujet a déjà été traité, j'aborderai une question en particulier : celle de l'offre de garde à domicile par des assistantes maternelles. Observe-t-on des avancées en la matière ?