La liste à la Prévert ne cesse de s'allonger, et votre réforme de se détricoter.
En même temps que vous cédez en maintenant ces privilèges, vous essayez de récupérer les cagnottes des bons gestionnaires dans les caisses de retraite autonomes.
Monsieur le secrétaire d'État, nous n'acceptons pas que les cadres soient les vaches à lait de vos réformes. C'est notamment le cas pour les avocats : votre réforme entraînerait à la fois une baisse de leur pension de retraite et un doublement de leurs cotisations – le niveau de leurs charges atteindrait 60 % !
C'est tout simplement immoral de vouloir mettre la main sur ces cagnottes, d'autant plus qu'il s'agit de financer d'autres régimes devenus déficitaires à cause d'années de privilèges et d'avantages catégoriels.
Ces montants sont le fruit de cotisations versées par des personnes qui ont travaillé dur et ont géré sainement leurs comptes depuis des années, dégageant des excédents sans faire appel aux contribuables.
Monsieur le secrétaire d'État, Emmanuel Macron parvient déjà à bloquer le pays sans même le réformer. Voulez-vous vraiment ajouter une déstabilisation profonde du régime de cotisation des professions libérales ?
Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, la France est déjà championne des impôts parmi les pays membres de l'OCDE. Voulez-vous vraiment alourdir les charges de certaines professions et décourager les jeunes désireux de devenir avocat, kinésithérapeute, médecin ou infirmier ?