Le 16 septembre dernier, vous le savez, monsieur le secrétaire d'État, plusieurs dizaines de milliers de libéraux – avocats, médecins ou infirmières – étaient dans la rue. Depuis ce week-end, ces professions libérales ont entamé une grève glissante. Je salue d'ailleurs les avocats de l'Aube, contraints de fermer leur cabinet en signe de protestation.
Monsieur le secrétaire d'État, les attentes de ces professionnels sont fortes ; ils défendent des systèmes de retraite vertueux. Le Gouvernement a multiplié à l'excès les concessions et les exceptions en faveur de corporations qui peuvent, elles, bloquer le pays, sans que cela se justifie.