Vous avez raison, monsieur Anato : les personnes résidant dans les QPV ont un taux d'activité de 59 %, contre 72 % pour les autres quartiers, et elles ont souvent un niveau de qualification et un pouvoir d'achat inférieurs, avec un moindre accès à la qualification.
Quels leviers avons-nous actionnés ? Tout d'abord, nous avons fourni un effort particulier dans le cadre du plan d'investissement dans les compétences : 13,7 % des entrées en formation concernent désormais des personnes résidant en QPV, ainsi que 7 % des entrées en apprentissage, ce qui représente un point de plus qu'auparavant. Nous voulons aller plus loin en développant une offre dans les QPV : c'est le sens de la mission que j'ai confiée à Patrick Toulmet, délégué interministériel au développement de l'apprentissage dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Les jeunes issus des QPV représentent 30 % des effectifs des écoles de la deuxième chance…