Intervention de Guillaume Larrivé

Séance en hémicycle du mercredi 8 janvier 2020 à 15h00
Débat sur les politiques de l'emploi

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

… quelle que soit l'entreprise – hôtel, café, traiteur, brasserie, organisateur de réceptions… – et indépendamment de la durée du contrat – quelques heures ou quelques jours. Depuis des mois, les entreprises vous alertent sur les conséquences concrètes de cette taxe, relayées par des députés du groupe Les Républicains et du groupe UDI-Agir notamment. Nous avons combattu la création de cette taxe à l'automne dernier lors du débat sur le projet de loi de finances mais, comme souvent, hélas, vous n'avez rien voulu entendre.

Si je reviens à la charge aujourd'hui, c'est en raison d'un élément nouveau qui ne vous a, je pense, pas totalement échappé : du fait de la méthode malencontreuse qui a conduit le Gouvernement à proposer une pseudo-réforme des retraites, notre pays connaît beaucoup de blocages et de grèves. Pour les entreprises, c'est donc la double peine : à la taxe Pénicaud s'ajoute une baisse considérable du chiffre d'affaires, du fait des blocages.

Vous l'aurez compris, je vous appelle ici à faire preuve de bon sens, à adapter ce dispositif, à nous soumettre un projet de loi tendant à supprimer la taxe ou tout du moins à décaler sa date d'entrée en vigueur. Ainsi, les entreprises ne seront plus soumises à une double peine d'autant plus absurde qu'elle ne créera aucun emploi.

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