De même est significatif le fait que 900 000 demandeurs d'emploi vont en formation, sachant que l'absence de qualification est le premier marqueur du chômage – le taux de chômage chez les personnes concernées atteint 18 %. La priorité des priorités, c'est donc de leur permettre d'acquérir une compétence et ainsi une valeur sur le marché du travail pour les aider à retrouver un emploi. Jamais un investissement d'une telle ampleur n'avait été fait en ce domaine. De plus, je rappelle que l'obligation d'embaucher 4 % d'apprentis va permettre à une foule de jeunes sortis de l'école sans qualification et sans projet de se projeter dans un avenir professionnel ; cela aussi fait partie de la politique de l'emploi. Autre trace importante : l'investissement de 1 milliard d'euros dans l'inclusion et l'insertion par l'économique pour que les plus vulnérables aient, eux aussi, une chance d'accéder à l'emploi, sachant que deux tiers d'entre eux retrouvent ainsi le chemin de l'emploi.
Dès lors, vous me permettrez de vous dire, monsieur le député, que pour voir, encore faut-il regarder.