C'est au nom de cet attachement que nous voulons réformer le système de retraite, et que nous le faisons avec courage. À l'aube du rendez-vous parlementaire que nous aurons prochainement, je souhaite rappeler quelques vérités. La réforme que vous défendez, monsieur le Premier ministre, et que nous soutenons, est une réforme d'égalité républicaine. Progressivement, sans brutalité, nous mettrons fin aux régimes spéciaux, devenus synonymes d'inégalité et d'injustice, au profit d'un régime de retraite pour tous les Français.