Malgré cela, vous n'écoutez pas. Vous répondez aux soignants que vous le savez et que vous avez établi quatre plans pour l'hôpital public l'année dernière. Mais vos plans ne répondent pas à l'urgence immédiate ! Les hôpitaux continuent de fermer des lits et ils manquent toujours cruellement de personnel et de moyens matériels ! Madame la ministre, ne pourriez-vous pas faire un plan qui corresponde à ce que tous les soignants vous demandent à l'unisson ?
Je vous propose, avec l'ensemble des personnels de santé, un nouveau plan qui répond concrètement à la crise de l'hôpital public : arrêt de la fermeture et réouverture des lits, embauche de personnel, revalorisation des salaires, allocation de moyens matériels correspondant aux besoins et, bien évidemment, respect de l'évolution tendancielle des dépenses de santé, afin de donner une bouffée d'air aux hôpitaux, en fixant l'objectif national de dépenses d'assurance maladie – ONDAM – à 4,5 %.
Tout est question de volonté publique. Mais le gouvernement auquel vous appartenez a fait un choix délibéré : celui de la rigueur devenue austérité et celui de l'austérité devenue pénurie !