Concernant la plateforme numérique Okoo, son lancement en décembre dernier montre votre volonté de vous adapter aux nouveaux enjeux de l'ère numérique ; il est aussi lié à la fermeture de la chaîne pour enfants France 4, programmée pour cet été. Par quel outil de mesure comptez-vous prédire ou évaluer le transfert de l'audience de France 4 vers Okoo ? Vous avez évoqué la multiplication des créneaux jeunesse sur les autres chaînes du service public, dans le but de maintenir une offre publique à destination de ceux qui, pour des raisons soit technologiques, soit économiques, ne pourraient pas accéder à Okoo. Pouvez-vous donner une estimation de la perte prévisible d'une partie du public de France 4, qui risquerait de se tourner vers d'autres chaînes concurrentes ne proposant pas toujours des programmes d'intérêt général et dont le modèle économique est très différent de celui du service public, financé par tous les téléspectateurs ?