Comme les orateurs précédents, je souhaiterais connaître votre réaction à la fois au rapport de M. Jean-Martin Folz, que nous avons entendu ici, et au plan Excell présenté par la direction d'EDF.
Vous avez, à juste titre, mentionné le groupe de travail sur l'avenir du nucléaire qui doit tracer des pistes d'avenir pour ce secteur de production d'énergie. Le Parlement sera-t-il associé à ces réflexions et, le cas échéant, de quelle façon ?
L'un des éléments importants s'agissant de l'avenir du nucléaire en dehors de la sécurité, de la compétitivité et de la prévisibilité des coûts et des calendriers est la réversibilité. Il s'agit d'un élément nouveau dans le paysage et dans l'esprit de nos concitoyens. Nous votons par ailleurs des lois sur l'économie circulaire ; le nucléaire ne pourra plus faire l'économie d'une réflexion de ce point de vue. Il lui appartiendra de faire la démonstration de sa capacité à déconstruire et à recycler un maximum de matériaux. C'est, par exemple, ce que nous attendons sur le site de Fessenheim.
Le président M. Jean-Bernard Lévy a évoqué la construction d'un centre de retraitement des métaux, dont la pertinence économique dépendrait d'une coopération franco-allemande. Avez-vous, de votre côté, noué des contacts ou ouvert des discussions avec votre homologue allemand à ce sujet ? Quelles sont les perspectives industrielles qui s'offrent à la centrale de Fessenheim qui, comme vous l'avez rappelé, est une des premières à être démantelée ?