Merci pour cette réunion qui montre l'importance des rencontres entre les parlementaires européens. Nous avons beaucoup parlé des finances, mais nous avons peu parlé des valeurs européennes que nous avons également besoin de défendre. Nous avons la chance de vivre dans des États de droit, il faut en avoir conscience. Tout ne peut pas être décidé au niveau de l'Union européenne, certes, mais il faut d'abord s'interroger sur nos priorités, en se posant la question : où est-on le plus efficace ? Les débats uniquement quantitatifs - « 1 % », « 1,1 % », « 0,9 % »… - me semblent passer un peu à côté des enjeux véritables. Nous aurons plaisir à poursuivre ces échanges, aux Pays-Bas !
Une dernière remarque, sur le franco-allemand : l'idée est répandue selon laquelle les Français et les Allemands aimeraient travailler ensemble comme s'ils souhaitaient court-circuiter leurs partenaires européens. La relation franco-allemande suscite de la frustration chez les autres États membres, mais comme l'a dit Jean-Claude Juncker lors de la signature du Traité d'Aix-la-Chappelle, « la frustration se change en douleur quand la relation franco-allemande ne fonctionne pas ». N'oubliez pas que la France et l'Allemagne elles-mêmes connaissent beaucoup de divergences : le dialogue est donc toujours important pour avancer.