Merci de m'être aussi agréable, madame la présidente ! J'en termine.
La question essentielle qui nous préoccupe est celle des interventions militaires, au Sahel et ailleurs. On dit beaucoup, et c'est juste, qu'il faut combattre le djihadisme et le terrorisme ; mais, à un moment donné, peut-être toutes ces interventions favorisent-elles le terrorisme. Hier matin, j'étais sur un marché au Havre. Un monsieur m'a dit : « Trump, au lieu de "se faire" le général iranien, il aurait dû vitrifier l'Iran. » Voilà à quoi cela peut conduire. Nous devrions changer de vocabulaire, y compris ici, à la commission des affaires étrangères, de manière à montrer que nous respectons les peuples. Je n'approuve pas ce que font les dirigeants iraniens, mais je respecte le peuple iranien. La France se grandirait à soutenir les peuples, à les aider à étancher leur soif de liberté et de démocratie, plutôt qu'à accompagner des régimes qui, parfois, ne le méritent pas.