Qu'a dit le président Mélenchon ? Il a indiqué que le changement climatique avait commencé : c'est malheureusement une évidence. Il a prôné une planification écologique, à laquelle le groupe de la Gauche démocrate et républicaine adhère. Il a, plus particulièrement, plaidé pour des contraintes et des interdictions à l'encontre d'un certain nombre d'acteurs privés qui hantent le marché : nous avions eu ce débat en examinant plusieurs articles du projet de loi.
Le président Mélenchon a également précisé que la réduction des déchets à la source était la solution pour aboutir à une véritable politique sur cette question centrale. Et il a indiqué la césure majeure qui nous oppose à vous, concluant que s'il vous autorise à gérer en bon père de famille les contradictions des libéraux, nous avons, pour notre part, une autre logique, que nous ne retrouvons pas, madame la secrétaire d'État, dans vos propos publiés ce matin dans Le Figaro. Sur cette loi, les vrais propos seront en effet tenus à Davos, lors de votre mission d'écologisation des patrons du CAC40. Sur cette base, et sans préjuger de notre vote sur l'ensemble du projet de loi, nous soutiendrons la motion de rejet préalable.