Comme vous le savez, le Gouvernement a mis en place une politique ambitieuse en faveur de l'hébergement d'urgence et du dispositif « logement d'abord ». Aujourd'hui, l'objectif du Gouvernement, qui se traduit d'ailleurs dans le budget dont nous avons discuté hier soir et dans l'augmentation des crédits du programme 177, est de mieux accompagner nos 140 000 concitoyens qui n'ont pas de toit, de sortir un certain nombre d'entre eux de l'hébergement d'urgence pour les accompagner vers un « logement d'abord ». Au-delà d'une nécessaire solidarité républicaine, nous visons une amélioration significative des disponibilités d'accueil au bénéfice de ces populations fragiles.
Pour ce faire, il est important de disposer d'une visibilité claire et d'un pilotage précis des coûts des structures existantes, en particulier des centres d'hébergement et de réinsertion sociale. Or, si des enquêtes existent, elles ne sont renseignées que par une partie des structures. L'amendement no 646 vise à obliger les gestionnaires à renseigner ces enquêtes, afin que nous puissions mener la politique la plus précise possible au bénéfice des populations les plus fragiles.