Il s'est passé à Grigny une chose importante : les acteurs de la politique de la ville, toutes tendances confondues – même des représentants de La République en marche étaient présents – ont mis en avant un problème qu'ils souhaitaient aborder avec le Gouvernement. Or ils n'ont toujours pas obtenu le rendez-vous qu'ils demandent depuis le mois d'août au Président de la République. Les acteurs de la politique de la ville attendent donc un message.
Ces amendements d'appel ont ainsi pour objectif d'instaurer le dialogue. Les acteurs de la politique de la ville ont besoin d'être rassurés sur ce que fera le Gouvernement, sur ce qu'il propose pour les territoires.
Entendez ce qui s'est passé à Grigny, monsieur le secrétaire d'État ! Si nous avons repris les propositions de ces acteurs dans nos amendements, c'est qu'ils nous l'ont demandé. Certes, ils ont besoin d'avoir le sentiment d'être soutenus et que l'on défende leurs positions, mais ils ont aussi besoin d'en discuter.
Je ne sais pas comment vous pourriez intervenir pour que le Président de la République les reçoive, mais il n'est pas normal qu'au bout de trois mois, seul un rendez-vous avec une conseillère leur soit proposé. Ce que demandent ces acteurs, c'est de pouvoir discuter de leurs propositions avec le Président de la République, propositions qui avanceront ou pas, en fonction du dialogue qui s'instaurera.