Le contournement ouest de Nîmes – le CONIM – , actuellement à l'étude dans les services du ministère de la transition écologique et solidaire, est effectivement l'une des opérations les plus attendues de la région Occitanie. Cette infrastructure routière neuve de deux fois deux voies sur 12 kilomètres, reliant la route d'Alès à l'autoroute A9, permettra d'éloigner les trafics d'échanges et de transit de l'actuelle RN106, afin de donner à cette dernière un caractère plus urbain, mieux adapté au territoire qu'elle traverse.
Les études d'opportunité et la concertation du public, menées en 2017, ont permis de définir un plan d'aménagement cohérent et consensuel. Depuis, l'État étudie plus en détail le projet, sur cette base, afin de le porter à l'enquête publique en vue de sa déclaration d'utilité publique. Par ailleurs, les services de l'État travaillent à l'optimisation du raccordement du CONIM avec l'A9. La possibilité d'adossement au réseau des Autoroutes du Sud de la France – ASF – reste à instruire.
Il est prévu de finaliser les études préalables à l'enquête publique en 2020, pour permettre le lancement de la concertation avec les services locaux et centraux de l'État ainsi qu'avec les collectivités territoriales. Compte tenu de ses incidences sur l'environnement, le projet fera l'objet d'une évaluation par l'Autorité environnementale. L'enquête publique est envisagée en fin d'année 2020.
Pour accompagner ce projet, un montant initial de 10 millions d'euros, dont 50 % financés par l'État, est inscrit au contrat de plan État-région Occitanie. Le coût global du projet est estimé à 180 millions d'euros. De premières acquisitions foncières pourront être réalisées à l'appui de ces moyens. Enfin, avant le lancement de l'enquête publique, il conviendra de déterminer le partage du financement du projet entre l'État et les collectivités concernées, en tenant notamment compte de la faible part de trafic de transit attendue sur le CONIM.